La performance est la fête chez Volkswagen. Le constructeur allemand présente une nouvelle GTi déposée sur la toute nouvelle architecture modulaire (MQB) du groupe. Comme par le passé, la GTi propose à l'acheteur de l'habiller d'une carrosserie à trois ou cinq portes. À l'acheteur aussi de choisir entre une boîte manuelle ou semi-automatique (à double embrayage). Les deux comptent six rapports. Hormis les accessoires, voilà à proprement parler les seules décisions à prendre puisque la GTi n'offre qu'un moteur 2 litres. D'une cylindrée identique à la génération antérieure, ce moteur a fait l'objet d'une profonde révision dans le but d'améliorer sa souplesse, son rendement énergétique et, bien entendu, ses performances. Déceloppant 210 chevaux et 258 livres-pied de couple, cette motorisation compte davantage se faire apprécier pour sa linéarité que pour sa brutalité. À ce sujet, si le gain de puissance est modeste (10 ch) par rapport à la génération précédente, l'appréciation du couple, pour sa part, est spectaculaire avec 51 livres-pied supplémentaires. Un groupe Performance est également au catalogue et celui-ci permet notamment d'augmenter la pression de suralimentation, accroissant du coup la puissance maximale à 220 chevaux. Ce groupe comporte également d'autres éléments dont des freins plus consistants à l'avant, des disques ventilés à l'arrière et un différentiel à glissement limité mécanique. Celui-ci était autrefois contrôlé électriquement.
Il existe des concurrentes plus nerveuses que la GTi, mais celle-ci nous rappelle que la puissance n'est rien sans la maîtrise. À cet égard, son châssis plus rigide et ses béquilles électroniques plus raffinées encore font aujourd'hui de la GTi une sportive plus mature. Par rapport à une Golf, le centre de gravité de la GTi se trouve plus près du sol, pour offrir des performances dynamiques accrues. Cette nouvelle GTi est plus longue, plus large, mais plus basse que le modèle qu'elle remplace. Plus légère aussi, grâce à un usage accru d'acier haute résistance (28% de sa composition contre 6% autrefois).
Très appréciée de nos voisins du Sud (ceux-là préfèrent la GTi à la Golf), cette auto évolue souvent sans en avoir l'air. À l'intérieur, le strict ordonnancement Volkswagen est de rigueur, égayé par de discrets motifs écossais sur les sièges, réminiscence du premier modèle. Performante, mais classique, cette GTi est assemblée à l'usine mexicaine de Puebla.
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