L'une des deux tour de verre |
L’immense parc de loisirs érigé par Volkswagen est la deuxième attraction touristique d’Allemagne. Un hymne à l’ère industrielle, au gigantisme et à sa propre gloire.
Les deux bâtiments les plus spectaculaires sont sans doute ces deux tours de verre de 48 mètres de hauteur, conçues comme des pigeonniers, contenant chacune 400 voitures que des monte-charges géants viennent chercher et apportent à leur propriétaire. Enfin, fresque de centaure sur sa façade, le ZeitHaus est le musée qui s’imposait. Sa thématique des milestones ne retient que les véhicules ayant marqué la technique de leur époque. Deux cents sont comptés ici, de la Ford T à la 2 CV, de la Horch 1933 à la Jaguar Type E, sans oublier notre DS 19 et des Volkswagen, évidemment. Des miroirs au plafond : quelle bizarre perversion pour des quatre-roues !
A l’étage, baptisé "Level Green", on retrouve l’écologie et on éprouve une étrange impression à "pérégriner" dans un puzzle géométrique en relief de piliers verts, évocation géométrique sans pitié d’une forêt calcifiée. Partout l’impérieuse présence d’écrans tactiles à interroger. On en sort avec son bilan carbone dans les chaussettes et la tête pleine de nos mauvaises actions contre la planète. En rentrant à la maison, je me promets d’étudier plus avant les solutions apparemment innovantes "en faveur de la mobilité durable"…
A l’étage au-dessus, on me propose de dessiner ma voiture idéale : ils ont beaucoup ri ! Pendant ce temps, des enfants – à l’Autostadt, ils sont comblés (les deux tiers des visiteurs viennent avec leur progéniture) – s’initient à la conduite de voitures électriques : une bonne leçon pour les grands ! Quant à moi, au volant d’un 4 × 4, je pratique la piste d’essais aux conditions variées, pluie, bosses, pont basculant, inondation, tunnel d’égout et autres avatars : de quoi oublier mes questions existentielles sur l’avenir de la planète.