Cette année, Volkswagen a lancé la septième génération de la Golf et la GTi est toujours de la partie. Comme c’est de mise chez ce constructeur, la nouvelle venue est une version évolutive du modèle précédent.
Plus bourgeoise?
La nouvelle Golf a progressé en fait de luxe et de confort afin de pouvoir soutenir la comparaison avec la concurrence puisque la tendance au raffinement est dominante, c'est pourquoi dans tout l'habitacle, les matériaux sont de meilleure facture et les surfaces souples abondent. La planche de bord a évolué aussi bien en raison de son design que de la qualité des matériaux. Elle a été modifiée et est moins sobre que précédemment. Les cadrans indicateurs sont regroupés dans une nacelle dont le pourtour est accentué, tandis que la console est plus large et plus substantielle. Pour leur part, les commandes de la climatisation sont trois gros boutons aussi faciles d’accès que de manipulation. Soulignons au passage que l’écran d’affichage est plus grand et que le volant est plus luxueux avec ses rayons cerclés d’aluminium brossé. Comme dans la plupart des sportives de la marque, sa partie inférieure est plane. En outre, le boudin du volant est assez gros et sa prise en main impeccable.
Le motif des sièges en tissu est l'incontournable carrelé qui nous indique à coup sûr qu’on a affaire à une GTi. Tout comme le pommeau du levier de vitesses en forme de grosse balle de... Golf. Après tout, c’est le nom de la voiture! Bien entendu, il est possible de garnir ces sièges d’une sellerie en cuir. Mais peu importe le matériau utilisé, les baquets avant sont non seulement confortables, mais offrent un excellent support latéral. Et en plus, ils m’ont semblé un peu moins fermes que. Les places arrière sont un peu plus spacieuses alors que le coffre a progressé de 10 %. Malgré tous ces éléments privilégiant le confort, on peut qualifier la nouvelle GTi de plus raffinée, mais pas nécessairement de bourgeoise.
Le secret
Depuis des décennies, les amateurs de conduite sportive n’ont que des éloges envers la GTi. Le secret de cette appréciation est bien simple. En effet, son moteur produit une puissance suffisante pour obtenir des accélérations rapides et de bonnes reprises. Mais c’est surtout le rendement du quatre cylindres, sa vivacité et le rendu de la puissance de façon quasi instantanée qui rend la conduite si agréable. Cette septième génération est propulsée par le sensationnel moteur 2,0 litres turbo produisant 210 chevaux et 258 lb-pi de couple. Le temps de réponse du turbo est à peine perceptible et on ne dénote pratiquement aucun effet de couple en pleine accélération. Ce moulin est associé de série à une boite manuelle à six rapports. Une transmission automatique à six vitesses et double embrayage est offerte en option. Les gens qui choisissent l’automatique devront débourser 1 400 $ de plus que la version à boite manuelle.
Il faut également préciser que le modèle cinq portes est plus cher de 4 900 $ que le trois portes. Cette différence s’explique par le fait qu’il est nettement mieux équipé. Mentionnons notamment des jantes Austin de 18 pouces, des phares bixénon, un système audio Fender à haut rendement, un siège du conducteur à réglage motorisé ainsi que des essuie-glaces à détection de pluie et la liste est passablement longue. Au cours des mois à venir, Volkswagen commercialisera le Performance Package qui offrira 220 chevaux, des feins plus puissants et un différentiel vectoriel à glissement limité. Les deux modèles essayés pour cet article étaient des versions « ordinaires ».
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