Les prochaines générations de voitures mises en marché pourraient bien être munies de système permettant de détecter le niveau d’alcool dans le sang des conducteurs.
L’organisme américain National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) développe en ce moment une technologie qui en plus de détecter le niveau d’alcoolémie, empêcherait le démarrage du véhicule dans le cas où celui-ci serait trop élevé. Un total de 17 constructeurs automobiles participe depuis 2008 à la création de ce système, parmi lequel l’on retrouve GM, Ford et Volkswagen.
En somme, les véhicules seraient munis d’un appareil pouvant détecter l’alcool dans la respiration du conducteur, et ce, en moins d’une seconde. Une vidéo mise en ligne sur YouTube par la NHTSA explique que ce système sera placé sur le haut du volant. Grâce à des capteurs infrarouges, il sera possible de savoir si le taux d’alcool du conducteur est au-delà de « .08 », la limite maximale pour l’ensemble des États-Unis. Les propriétaires du véhicule pourront aussi abaisser la limite à 0, dans le cas où un adolescent se trouverait au volant. Cet appareil aurait une capacité d’analyse très précise et restreinte à l’habitacle du conducteur, ce qui empêcherait de prendre en considération de taux d’alcoolémie des autres passagers.
Un système additionnel de détection sera implanté dans un bouton poussoir pour le démarrage de la voiture. Lorsque le conducteur appuiera dessus pour mettre en marche le moteur, l’ordinateur de bord procèdera à une analyse du taux d’alcool dans le sang grâce à l’émission d’une lumière à infrarouges. Il serait aussi possible que ce système soit implanté dans le levier de la boite de vitesse.
Pour l’instant, il ne serait pas question d’imposer cette technologie aux consommateurs américain. Tout comme les systèmes de prévention de collision ou les avertisseurs de changement de voie, le système de détection d’alcool serait offert en option.
Chaque année, l’alcool au volant fait 160 victimes au Québec, selon des statistiques émises sur le site de la SAAQ.
Source: autonet.ca